En opposant la candidate de l’extrême droite au candidat libéral que se sont choisi les milieux financiers, le second tour de l’élection présidentielle ouvre la porte à de très graves dangers pour notre pays.
En même temps, le score réalisé par Jean-Luc Mélenchon a levé un potentiel considérable de résistance et de reconstruction d’une espérance de gauche, porteuse d’un nouveau projet émancipateur, articulant démocratie, progrès social et écologique.
C’est particulièrement vrai en Seine-Saint-Denis, où les habitants ont placé Jean-Luc Mélenchon largement en tête avec 34 % des voix (40,08 % à Montreuil ; 40,23 % à Bagnolet).
Les électrices et électeurs de notre ville ont exprimé un vote de dignité, de combat et d’exigence de transformation de la société en profondeur pour vivre mieux. Les communistes sont fiers d’avoir contribué avec détermination à ce bon résultat.
Aujourd’hui, il faut faire face aux dangers qui se présentent, en nous appuyant sur cette force et en ouvrant de nouvelles perspectives de luttes, de conquêtes politiques et de représentation politique nationale. C’est pourquoi le Parti communiste appelle à battre le plus largement possible Marine Le Pen le 7 mai, et à construire, dans un seul et même mouvement, des victoires aux élections législatives dans le maximum de circonscriptions.
COMBATTANTS RÉSOLUS DU FRONT NATIONAL NOUS NE PARTICIPERONS JAMAIS À SA BANALISATION
Notre appel à faire barrage à Marine Le Pen, en utilisant malheureusement le seul bulletin qui lui sera opposé, est net et sans détour. Nous ne laisserons pas les immenses pouvoirs que confère la Ve République au président dans les mains de la candidate de l’extrême droite. Avec elle, la République, nos principes de liberté, d’égalité et de fraternité, la démocratie et la sécurité de notre territoire comme celle du monde seraient mis en danger.
Notre choix n’est et ne sera en aucun cas un soutien à la politique d’Emmanuel Macron, quoi qu’il en dise. Nous l’avons combattu comme ministre, puis comme candidat, dans la rue, à l’Assemblée nationale, dans les urnes. Nous combattrons demain tous ses choix antisociaux, favorables à la loi de l’argent. Et dès le 1er mai nous serons dans la rue aux côtés des organisations syndicales.
Mais à cet instant, notre première responsabilité est d’empêcher l’extrême droite, actrice des heures les plus sombres de notre histoire, d’accéder au pouvoir.
CONSTRUIRE DÈS MAINTENANT LE MAXIMUM DE VICTOIRES LÉGISLATIVES LES 11 ET 18 JUIN PROCHAINS
Forts des 19,5 % obtenus par Jean-Luc Mélenchon, c’est à nous, Parti communiste français, France insoumise, Ensemble !, forces du Front de gauche, qu’il appartient de créer les conditions de victoires d’une gauche de progrès et de rupture.
Les députés communistes et Front de gauche ont été à l’Assemblée nationale les adversaires les plus déterminés du ministre Macron et de la loi El Khomri. Fidèles à leurs engagements, honnêtes et intègres, ils ont su préserver une gauche debout.
En juin, nous pouvons gagner dans de nombreuses circonscriptions et particulièrement dans la nôtre. À une condition : que les forces qui ont permis ensemble le score de Jean-Luc Mélenchon soient unies dans cette nouvelle bataille.
C’est le sens de l’appel lancé par le Parti communiste.
Le temps presse. En mettant nos énergies en commun, transformons l’essai en élisant un maximum de députés de gauche de transformation sociale à l’Assemblée nationale.
Le PCF présente et soutient une nouvelle génération de candidats.
À Montreuil et Bagnolet avec Gaylord Le Chéquer et Nathalie Simonet, personnalités engagées sur le territoire de notre circonscription.
Ailleurs, c’est France insoumise, ou une autre force, qui peut conduire ce combat. Nous sommes pour une entente qui respecte chacun, avec des objectifs de paix, de démocratie et de progrès social.
Dès à présent, nous vous donnons rendez-vous pour un grand rassemblement autour de Gaylord Le Chéquer et de Nathalie Simonnet le mercredi 10 mai à 19 heures, à la salle des fêtes de la mairie de Montreuil.
